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La franchise, nouveau fer de lance de l’entrepreneuriat calédonien ?

Économie
CCI Info n°298 octobre-novembre 2023
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Travailler en réseau, réduire son taux de défaillance ou profiter de la notoriété d’une grande enseigne : les atouts de la franchise semblent nombreux. Mais la législation et la taille réduite du marché calédonien sont autant de contraintes à jauger avant de se lancer dans ce type d’aventure entrepreneuriale.

Dans un contexte d’inflation bien présent, les franchisés du territoire fournissent de gros efforts pour maintenir le cap et permettre aux Calédoniens de continuer à acheter au meilleur prix possible. Filiale de vente au détail du groupe Ballande, Ballande SAS, créée en 1992, a opté pour ce mode de commercialisation. Avec sept enseignes franchisées et trois enseignes propres, l’entreprise emploie actuellement plus de 180 personnes réparties sur 14 magasins, un siège et un dock. À la source de ce développement, « une bonne connaissance des besoins de la société calédonienne et une volonté de pérenniser nos marques même en temps de crise », résume Jean Goncalves, directeur des activités de Ballande SAS.

 

Une relation gagnant/gagnant

Pour un franchiseur, pas toujours évident de s’installer dans un territoire aussi éloigné que la Nouvelle-Calédonie. Entre les barrières sanitaires et autres mesures de protection du marché allant des quotas au stop à l’import, mieux vaut s’associer avec des entrepreneurs qui ont une bonne connaissance du territoire et de sa législation. « Il y a dans la franchise un aspect gagnant/ gagnant, poursuit Jean Goncalves. Pour nos franchiseurs, l’avantage est d’être représenté dans le Pacifique Sud en s'appuyant sur notre connaissance du terrain. En retour, nous capitalisons sur la puissance marketing de nos enseignes et sur leur accompagnement à l’installation et à la formation de nos équipes ».

Il y a dans la franchise un aspect gagnant/gagnant.

Jean Goncalves
Jean Goncalves
Directeur des activités de Ballande SAS

Développer les marchés

Même si la masse critique de consommateurs calédoniens ne semble pas ou peu laisser de place à l’arrivée de nouvelles enseignes, pour Jean Goncalves, le potentiel du commerce est bien là, et permettrait d’offrir à la Nouvelle-Calédonie une économie diversifiée. « L’arrivée de nouvelles personnes sur le Caillou permettrait sans aucun doute de développer la consommation avec à la clé des créations d’emplois, une juste concurrence permettant à la fois la baisse des prix et une augmentation du pouvoir d’achat ».