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André, Denise et Christophe Vincent-Schoo, devant une photo de famille avec la grand-mère Andrée Abel.

La famille Vincent, des entrepreneurs « de Païta pour Païta »

Économie
CCI Info n°299 fevrier-mars 2024
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Avec le centre commercial Andrée-Abel, la famille Vincent-Schoo − parents et enfants − poursuit ses projets de développement commercial à Païta. Un développement guidé par la cohérence, le service aux habitants de la commune et... une bonne dose de rêverie visionnaire insufflée par le père, Christophe.

Située au cœur du village de Païta, la zone de la quincaillerie et du Korail se transforme pour devenir le centre commercial Andrée-Abel, en hommage à la grand-mère de Christophe Vincent-Schoo, pdg de la holding qui détient les deux enseignes. « La première grande surface de Païta », rappelle-t-il. Le supermarché a connu une extension de plus de 1 000 m2 pour atteindre 1 600 m2, avec de nouveaux espaces traiteur et maraîcher. Fidèle à sa politique de développement, la famille a renforcé l'attractivité du lieu en construisant un parking avec un étage, « adapté à notre clientèle » où prendront place prochainement l'agence BCI et la pharmacie. « Nous avons encore de la capacité », lance Christophe Vincent-Schoo qui évoque d'autres projets : le déplacement de la quincaillerie pour pouvoir installer des commerces supplémentaires, toujours « en complémentarité » par rapport à l'existant pour que l'ensemble soit « le plus cohérent possible ».

 

Circuit court

Christophe et Denise Vincent-Schoo, qui ont « gravi un à un les échelons » au sein de la société Le Froid, ont racheté leur premier commerce, une petite quincaillerie de 80 m2, en 1998 à Païta, berceau familial du pdg. Ses ancêtres, les Abel, sont arrivés en 1858. Le couple, rejoint par ses enfants Marine et André, a fait grandir l'entreprise, qui emploie aujourd'hui 70 personnes, avec un souci constant : « que les habitants de Païta puissent travailler et consommer chez eux ». Autre crédo : le circuit court. « Notre serre horticole fournit la quincaillerie. Nos tomates et nos salades sont produites à 3 km du magasin et nous avons un contrat avec le producteur pour garantir une stabilité des prix. »

 

« Promoteurs-utilisateurs »

Interrogée sur l'arrivée de grands projets à Païta, la famille espère que cette concurrence va fixer la clientèle qui s'est habituée à consommer sur la commune. Tout en sachant que les prochaines années s'annoncent rudes si la population n'augmente pas. Pour autant, les Vincent sont prêts. « Nous sommes des promoteurs-utilisateurs, rappelle André. Nous ferons toujours en sorte de garder un centre commercial attractif. C'est notre marque de fabrique ». Ils pourront compter sur les idées de Christophe qui porte la vision du groupe familial. « Je suis un rêveur ! », lance le chef d'entreprise de 63 ans, guidé par les principes de son aïeule qui lui a transmis l'amour de sa commune. « Pour ma grand-mère, Païta était le centre du monde ! »

 

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