L'actualité des entrepreneurs

— Femmes dirigeantes, inspirées & inspirantes

Solidaires dans la difficulté

« Agir ensemble pour ne laisser personne de côté », telle est la philosophie d’Isabelle Boewa-Mi, à la tête de l’association Boulouparis Solidarité. Cet organisme intervient notamment après les catastrophes naturelles pour venir en aide aux sinistrés. Lors des exactions, Boulouparis Solidarité a distribué colis alimentaires et soutien moral aux habitants de la commune.

En 2025, deux grands projets verront le jour : une Ressourcerie et un jardin solidaire. « Nous avons été soutenus financièrement par la province Sud via un appel à projets, ainsi que par la mairie de Boulouparis », précise Isabelle Boewa-Mi. Pour la présidente, intégrer le dispositif de la CCI lui offre une opportunité d’élargir son réseau pour favoriser le développement de son association.

Tél. : 76 18 68 – accueil@boulouparis.nc

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L'image au service des causes

Pour Sarah Hébert, une image vaut mille mots. Journaliste reporter d’image, elle se consacre à des thématiques qui lui tiennent à cœur comme le sport, l’environnement ou encore les femmes. À travers ses reportages, elle met en lumière des initiatives sociales et environnementales, mais également les personnes qui se cachent derrière ces idées.

Pour Sarah Hébert, le dispositif « Femmes Dirigeantes » présente un double bénéfice. « Il me permettra de me structurer davantage vers une économie sociale et solidaire, de développer mes propres projets, tout en me donnant de nouvelles idées pour mes reportages. »

En effet, quoi de mieux que de rencontrer des femmes engagées dans l’ESS pour dénicher de nouveaux projets inspirants à valoriser ?

Tél. : 53 62 28 – sarahebert@hotmail.com

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L’économie sociale et solidaire, trop peu valorisée

Cécile Oxford est la nouvelle directrice de La Ressourcerie, qui œuvre pour la réduction des déchets et la promotion du réemploi. Son principal défi pour cette année : trouver un nouveau local pour l'association. Elle lance d'ailleurs un appel, sachant que La Ressourcerie est éligible au mécénat.

Pour Cécile Oxford, l’ESS reste trop peu valorisée. « Elle doit être reconnue comme un secteur économique à part entière. L’objectif n’est pas de remplacer d’autres modèles, comme l’économie informelle, mais d’offrir une alternative complémentaire, en phase avec les pratiques actuelles ou émergentes. »

En intégrant le dispositif « Femmes Dirigeantes », elle souhaite renforcer son réseau et contribuer à la valorisation de l'ESS. Pour elle, le partage d'expériences et de savoir-faire est la clé pour faire grandir ce secteur.

17, rue de l'Alma – Tél. : 79 41 85 – ressourcerienoumea@gmail.com

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Se réinventer pour défendre la littérature locale

Seule librairie dédiée à la littérature calédonienne et océanienne, Calédo Livres est une institution dans le paysage culturel local. Pourtant, la structure fait face à des enjeux économiques complexes.
« Ce n’est pas une activité viable économiquement », admet Cathie Manné, co-gérante. « Cela demande beaucoup d’investissement, d’implication et de la motivation qui va au-delà de la gestion d’une entreprise privée habituelle. »

Mais pas question de baisser les bras. La solution se trouve peut-être dans la transformation de Calédo Livres en association, ce qui lui permettrait de toucher des subventions. En rejoignant le dispositif de la CCI, Cathie Manné espère trouver des solutions innovantes pour poursuivre sa mission.

21 rue Jean Jaurès – Tél. : 27 38 11 – librairie@caledolivres.nc

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Ensemble pour renforcer l’économie sociale et solidaire

Le dispositif « Femmes Dirigeantes » en un mot ? Collaboration, pour Véronique Nicolas. Elle dirige le Groupement d’Employeurs Sport et Loisirs Sud, qui soutient le développement économique à travers les métiers du sport, des loisirs et de l’ESS.

Pour la directrice, il est urgent de se rassembler pour travailler ensemble :
« En échangeant avec différentes structures, associatives ou privées, œuvrant dans des secteurs comme la santé, le sport, l’environnement ou l’éducation, nous nous sommes rendus compte d’une chose : nous avons tous les mêmes besoins. En partageant nos savoirs, nous pouvons améliorer la structuration de nos organismes respectifs, mais également améliorer la structure de l’économie sociale et solidaire sur le territoire. »

24 rue Duquesne (Maison du Sport Roger Kaddour) – Tél. : 24 40 41 – emploi@gesls.nc

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« Le savoir coule de source »

C’est le mantra de SEVE, un cabinet indépendant d’expertise fondé par Marine Aubert, docteur en écologie et ingénieur en sciences de l'environnement.
« SEVE, comme la sève d’un arbre, est l’acronyme de Sciences, Environnement, Vulgarisation et Expertise », souligne Marine Aubert.

Cette année, elle se penchera sur un projet ambitieux : « optimiser le succès des initiatives scientifiques ou économiques en zone coutumière en favorisant la prise en compte des savoirs traditionnels et en encourageant la participation des populations locales aux initiatives, afin d’assurer la pérennité de ces projets. »

Selon elle, le dispositif de la CCI lui permettra de bénéficier de l’expérience des autres dirigeantes et de recevoir des conseils techniques qui l’aideront à orienter son projet.

Tribu de Gouaraoui – Tél. : 86 99 29 – marine@seve.nc

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Des cheveux et des poils pour dépolluer nos océans

Collec’tif est une association qui récupère les cheveux et les poils de chiens chez les coiffeurs et les toiletteurs pour en faire des boudins anti-hydrocarbures.
« Pour le moment, nous en sommes au stade de la collecte », explique Sylvine Aupetit, présidente de l’association. « Nous aimerions maintenant passer au palier supérieur, à savoir la production des boudins. »

En intégrant le dispositif de la CCI, Sylvine Aupetit cherche du partage d’expériences et de réseau :
« Souvent, c’est en parlant avec quelqu’un d’un problème qu’une solution finit par émerger », souligne-t-elle. « Plus on échange, plus on a de chance de trouver des solutions. Plus on a d’idées, plus on a de chance d’y arriver ! »

Tél. : 97 00 93 – collec.tif.pacifique@gmail.com

L'espoir d'une reprise de l'activité dans les mois à venir

Depuis 2016, dans sa mini-crèche Les Ptits Filous à Koumac, Ingrid Fricotté accueille, avec ses deux collaboratrices, jusqu’à cinq bébés, neuf « bébés marcheurs » et douze enfants sur le temps périscolaire. « Surtout des enfants dont les parents travaillent dans le secteur de la mine. »

Actuellement, la mini-crèche n’affiche pas complet. « En janvier, avec le paiement des cotisations sociales, nous avons sorti plus d’argent que nous n’avons de rentrées. Les aides de l’État et de la province Nord n’ont pas suffi à reconstituer notre trésorerie autant qu’il le faudrait », explique la gérante.

La demande de poursuivre le report des échéances bancaires n’a pour le moment pas été acceptée. Sans perdre espoir, Ingrid compte sur une reprise de l’activité dans les mois à venir…

Tél. : 75 56 16 – minicrechelesptitsfilous@gmail.com

Participer à l'effort collectif

« La signalétique, l’agencement de magasin, ce sont des investissements secondaires que l’on fait lorsqu’on a confiance dans l’avenir. Notre activité est le reflet du moral des entreprises », analyse Mathieu Odaimy, dirigeant de Signs.

L’entreprise a été contrainte de « réduire la voilure » en ayant recours au chômage partiel. Quatre personnes ont été licenciées, soit 20 % de l’effectif.
« Avec nos compétences, nous nous orientons plutôt vers de gros marchés. Là, on essaie de compléter en répondant aux besoins de plus petites entreprises. La valeur moyenne des commandes a été divisée par deux. »

Entrepreneur dans l’âme, Mathieu entend rester positif.
« On s’accroche en participant à l’effort collectif. Sinon, toute l’économie peut s’écrouler comme un château de cartes. »

ZAC Panda – Tél. : 28 10 26 – m.odaimy@signs.nc

(Re)gagner la confiance des visiteurs

Créé par Marie-Claude Tjibaou pour accompagner le développement économique de Hienghène, le gîte Ka Waboana est situé au cœur du village. Géré par Farah Tjibaou depuis 2008, il emploie huit salariés, dont une majorité de femmes, qui ont été accompagnés, au fil des ans, par Benoît Delagneau, conseiller de la CCI.

Depuis mai dernier, l’activité est au ralenti, « voire au point mort », et une partie des salariés bénéficie du chômage partiel. « Mais l’équipe garde bon espoir. Elle souhaite avancer et (re)gagner la confiance des visiteurs », souligne la gérante de la structure, qui a dû s’adapter.

Auparavant ouvert tous les jours, le restaurant reçoit désormais du lundi au samedi midi ainsi que les vendredis et samedis soir. L’équipe peut accueillir les autres soirées (sauf le dimanche) sur réservation préalable.

Tél. : 42 47 03 – contact@kawaboana-lodge.nc

Élargir son secteur d'activité

Impliquée depuis vingt ans dans le secteur de la maintenance industrielle, la société Speed Services travaillait directement ou indirectement avec les trois usines de métallurgie du territoire.
« Avec la crise du nickel et les émeutes de mai, nous avons dû nous réinventer en trouvant d’autres secteurs d’activité comme les revêtements de sol en résine », explique Olivier Salavert, cofondateur, gérant et associé de la société.
« Grâce à notre partenariat fort avec des marques internationales, nous pouvons proposer des produits techniques et décoratifs. »

L’entreprise a également créé un centre de formation. « Speed Academy fait monter nos équipes en compétences avec des formations très pratiques. L’engagement et l’investissement du personnel nous permettent d’être encore présents aujourd’hui. »

ZAC Panda – Tél. : 46 64 69

Accompagnement et conseils

Depuis 2018, le cabinet Legiscal accompagne aussi bien les professionnels que les particuliers dans leurs démarches juridiques. Grâce à des compétences diversifiées, l’équipe de juristes couvre un large spectre de domaines : droit commercial, des sociétés, du travail, etc.

Sa clientèle se compose de TPE/PME, de grands groupes calédoniens, de quelques collectivités et de particuliers.
« Nous défendons l’idée d’accompagner tout le monde. Pour autant, il faut lever cette appréhension qu’ont les patentés et les TPE à s’attacher les conseils d’un juriste. Nous sommes un levier essentiel pour leur développement », souligne Evans Vaudor, responsable juridique.

Depuis les émeutes, le cabinet a vu exploser deux types d’activité : les audits juridiques et les procédures de licenciement et/ou les ruptures amiables.

Tél. : 50 80 88 – secretariat@legiscal.com / evans-vaudor@legiscal.com

Un « drugstore » de proximité

Soucieux de se professionnaliser, David Hayoun, gérant depuis dix-huit ans de l’enseigne Le Tabac du Centre, à Ducos, a rejoint la franchise nationale Point Plus, qui compte plus de 120 magasins.

« Cette transformation marque une nouvelle étape pour notre commerce, avec un agrandissement significatif puisque nous passons de 90 à 210 m² dans un cadre modernisé, et la volonté de mieux répondre aux attentes de notre clientèle en développant notre gamme de produits, notamment alimentaires et en produits d’hygiène, tout en conservant nos services pratiques habituels. »

Attaché à Ducos où il a toujours travaillé, David Hayoun a été l’un des premiers commerçants à s’installer au Centre. Son magasin était déjà bien ancré dans le paysage local lorsqu’il a rouvert ses portes le 22 janvier.

Ducos Le Centre – Tél. : 27 17 55 – pointplus@pointplus.nc

Une nouvelle plateforme pour consommer malin

S’inspirant d’initiatives qui existent ailleurs, Ysabelle Abad et l’équipe d’Offres NC ont lancé en décembre 2024 une plateforme qui centralise les offres et les promotions en Nouvelle-Calédonie. Tout commerce, artisan, travailleur indépendant peut ainsi, moyennant un abonnement annuel, faire connaître ses offres du moment sur le site Internet.

« Avec la crise, les consommateurs ont changé leurs habitudes, ils sont plus actifs et toujours en recherche de bonnes affaires », souligne la fondatrice du portail numérique. « Pour les annonceurs, cela répond à un besoin de se faire connaître en restant autonome. L’idée plaît et est bien reçue. »

Ysabelle Abad avait à cœur d’être utile et de contribuer ainsi à la reprise de l’économie en cette période difficile.

contact@offres.nc

Favoriser le bien-être au travail

Assistante sociale depuis dix-huit ans, Soraya Tahraoui Douma a occupé… dix-huit postes avant de se lancer dans l'entrepreneuriat. Elle a acquis une solide expertise du terrain au sein de différents services sociaux dans l'Hexagone (SNCF, Véolia Transport), puis en Nouvelle-Calédonie (Cafat, province Sud, gouvernement).

En mai 2023, elle crée un service social libéral qui s’adresse aux particuliers, aux associations et aux services publics (tribunal, provinces), ainsi qu’un service social du travail en faveur des entreprises. Elle travaille notamment avec les salariés de la NMC.

Son cœur de métier ? « Accompagner l’humain afin de l’aider à maintenir un équilibre entre sa vie privée et sa vie professionnelle. »
Un suivi qui participe au bien-être au travail.

Tél. : 89 85 89 – soraya@social-pacifique.nc