"Apporter sa pierre à l'édifice"

Les dernières élections consulaires ont vu de nouveaux visages arriver au sein de la CCI. Géraldine Calmettes, élue et trésorière adjointe de la Chambre, n’a pas peur de braver les défis qui attendent cette mandature de la CCI pour les cinq ans à venir.

Expérimentée, investie et volontaire, Géraldine Calmettes, élue à la CCI en décembre 2024, compte bien « apporter sa pierre à l’édifice ». Même si l’édifice, actuellement, est bien fragile. Qu’à cela ne tienne, voilà un challenge à relever pour cette quadragénaire aux multiples talents.

Gérante et directrice de plusieurs sociétés depuis une quinzaine d’années, notamment de l’agence C&K Immobilier, et vice-présidente de la Fédération Territoriale des Agences Immobilières, Géraldine Calmettes souhaite mettre son expérience et sa « vision élargie de la situation économique du pays » au service de l'intérêt général.

Accompagner les entreprises

Géraldine Calmettes naît à Nouméa en 1979, elle obtient son baccalauréat au lycée Blaise-Pascal, puis poursuit ses études à Paris. DEA en Aménagement du territoire et Master en Ingénierie de l’environnement en poche, la jeune femme fait ses premières armes chez Goro Nickel, avant d’intégrer le groupe familial où elle développe différents projets tels que des lotissements, la ferme solaire Tiéa énergie à Pouembout, etc.

« Nous avons tous la Calédonie dans le cœur », souligne la cheffe d’entreprise en pensant à ses collègues élus de la Chambre. « Il est essentiel de redresser le pays, en commençant par soutenir les entreprises sinistrées et celles dont le chiffre d’affaires a été fortement touché par la crise de ces derniers mois. Et c’est bien là le rôle de la CCI : nous nous voulons proches de toutes les entreprises, petites et grandes, car tout notre tissu économique serait ébranlé si l’un des maillons venait à faiblir. »

Retrouver l’attractivité

Géraldine Calmettes est profondément attachée au Caillou. Mère de deux enfants, cette femme dynamique souhaite leur léguer un pays sain et apaisé. « Au-delà du soutien aux sociétés impactées par les violences de mai et juin 2024, il faut travailler sur l’attractivité du territoire. On parle de près de 10 000 personnes parties, nous devons garder celles qui restent, qui sont motivées pour reconstruire, et faire revenir, ou venir, des personnes compétentes. La Nouvelle-Calédonie possède de nombreux atouts, ça vaut le coup ! »